-
Pouvez-vous nous présenter votre fonction et les activités de l’ANIA en quelques mots ?
Avec mon équipe, le pôle Alimentation Saine Sûre et Durable défend les intérêts des entreprises agro-alimentaires et accompagne les entreprises sur l’optimisation de la qualité nutritionnelle des produits, la traçabilité et la sécurité des aliments, la transparence sur les produits par une mise à disposition des informations aux consommateurs, la décarbonation et la mise en œuvre d’une économie plus circulaire dans laquelle, les emballages ont un rôle central.
-
L’ANIA a rejoint en 2020 le CNE en tant qu’adhérent à son 1er collège (Entreprises du secteur des biens de consommation et leurs fournisseurs) : pourriez-vous nous expliquer ce qui mobilise l’ANIA à supporter le CNE et ses actions ?
Les enjeux autour des emballages sont immenses pour les industries de l’agro-alimentaire. C’est donc tout naturellement que l’ANIA a adhéré au CNE car c’est le lieu de discussion et d’échanges pour tous les acteurs de la chaîne de valeur des emballages. Cette instance de discussion est essentielle à la fois pour partager des bonnes pratiques, instituer des dialogues plus fluides entre tous les acteurs et promouvoir les engagements des entreprises ainsi que nos positions.
-
Quelles sont les préoccupations majeures des adhérents de l’ANIA concernant le Juste Emballage ? en quoi le CNE peut-il aider à éclairer ces préoccupations ?
Les entreprises de l’agro-alimentaires sont extrêmement mobilisées sur plusieurs thématiques complexes, nécessitant d’importants investissements et de l’expertise, par exemple :
- L’éco-conception des emballages
- Le tri et la collecte
- Le recyclage
En outre, le cadre légal et réglementaire, tant français qu’européen, avec des échéances difficiles à tenir mais aussi, parfois, des contractions entre certaines mesures, génèrent beaucoup d’inquiétudes et d’incertitudes pour les entreprises.
Sur tous ces aspects, le CNE peut jouer un rôle d’accompagnement, de décryptage des enjeux et de promotion des bonnes pratiques.
-
Le CNE est à l’écoute de ses adhérents, il rédige par l’intelligence collective des bonnes pratiques et des éléments de vulgarisation au bénéfice du Juste Emballage, quels sont les thèmes que le CNE pourrait investiguer et qui feraient sens pour l’ANIA ?
Pour nous, un travail majeur est à construire collectivement pour faire de la pédagogie, anticiper, se préparer aux objectifs fixés dans la Directive européenne Single Use Plastic mais aussi dans la loi relative à lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire (AGEC) et je pense notamment au décret « 3R » fixant des objectifs généraux de Réduction, Réemploi, Recyclage, au décret « Réemploi » fixant des objectifs d’emballages réemployés pour les emballages industriels, commerciaux et ménagers mais aussi au décret sur l’incorporation de matière recyclée dans les emballages de boisson en plastique… Sur tous ces enjeux, le CNE avec ses adhérents, ont un rôle essentiel à tenir.
