1. Pouvez-vous nous présenter votre fonction et les activités de SECIMEP en quelques mots ?

Je suis Président du SECIMEP depuis 3 ans, accompagné dans cette mission par notre Secrétaire Générale Armelle Philippart. Le SECIMEP représente plus de 40 entreprises commercialisant des équipements comptant parmi les plus grands noms, principalement dans les secteurs de l’industrie pharmaceutique, cosmétique, agro-alimentaire ou celui de la boisson.

Elles totalisent à elles seules un chiffre d’affaires annuel supérieur à 450 millions d’euros et plus de 180 marques vendues sur le territoire Français et à l’Export.

Ces entreprises sont présentes, tout au long de la chaine de production, de la fabrication du produit, au conditionnement, jusqu’à la fin de ligne, et assurent l’installation des équipements et le SAV.

Nous avons fêté les 20 ans de l’organisation professionnelle l’année dernière, créé au sein de la FICIME, la Fédération des entreprises internationales de la mécanique et de l’électronique.

2. SECIMEP rejoint cette année le CNE en tant qu’adhérent à son 9^ème collège (autres entreprises et autres associations) : pourriez-vous nous expliquer tout l’intérêt du secteur des machines à participer à l’intelligence collective du CNE (Machines 4.0, intelligence artificielle et flexibilité machine selon les matériaux, le Juste Emballage, etc.) 

Nous nous inscrivons entièrement dans le process industriel de nos clients, en leur fournissant les solutions techniques qu’ils attendent : des machines qui doivent leur permettre de s’adapter aux fortes évolutions du marché, pilotées par des solutions logicielles de plus en plus intégrées aux systèmes en place, (MES/ERP) pour obtenir une efficience maximum.

L’évolution des matériaux d’emballage, les process industriels de plus en plus automatisés (robotisés), les solutions de sérialisation, de traçabilité, en sont des exemples concrets auxquels nos adhérents apportent des solutions.

Ces challenges et ceux à venir ne peuvent être relevés que collectivement, avec l’ensemble de la filière, pour une meilleure compréhension mutuelle des enjeux et des solutions. C’est ce qui nous pousse à rejoindre le CNE, en espérant y apporter notre vision et notre expertise métier.

3. Quelles sont les préoccupations majeures des adhérents de SECIMEP concernant les emballages et les machines associées ? 

Clairement ce sont celles de nos clients, à savoir les industriels de l’agro-alimentaire, de la boisson, de la pharma et des cosmétiques principalement. Ces entreprises subissent bien sûr la double pression du marché, souvent contradictoire, avec d’un côté de plus en plus de régulation et de normes quant à la sécurité et la traçabilité, et de l’autre une forte poussée écologique, emmenant vers plus d’emballages éco-responsables, voire parfois vers du « sans emballage » (vrac…). Le tout bien sûr avec une pression économique qui ne se relâche pas, au contraire. (Besoin d’efficience)

L’évolution des matériaux d’emballage est de fait une préoccupation majeure, et adhérer au CNE va permettre à nos adhérents de mieux appréhender ces enjeux, en se dotant d’une meilleure vision globale du sujet. Le partage et les échanges avec l’ensemble de la filière sont les points clefs attendus au travers de notre adhésion.

4. Le CNE est à l’écoute de ses adhérents, quels sujets seraient-ils nécessaires de documenter dans le cadre de ses groupes de travail ?

Comme vous l’avez compris, une approche verticale de la filière nous intéresse fortement : du besoin du consommateur, en passant par l’industriel, les fabricants de machines, le fournisseur de matériaux d’emballage, le législateur, sur un sujet particulier serait de grand intérêt. Nos adhérents sont prêts à s’engager dans une telle démarche et à participer aux différents ateliers que le CNE propose.