1- Pouvez-vous nous présenter votre fonction et les missions/activités de Coca-Cola EuroPacific Partners France ?
Ingénieur agronome AgroParisTech, j’ai initialement commencé ma carrière il y a 20 ans dans les biotechs puis l’agro-alimentaire. Très impliqué dans les enjeux de développement industriel, commercial et financier, en France et à l’international, chez Danone et Nestlé, et depuis 15 ans chez Coca-Cola Europacific Partners France (CCEP). Depuis 2017, j’étais en charge de la stratégie emballages durables et l’économie circulaire, avant de devenir au printemps dernier, directeur du Développement Durable. J’ai également eu la chance de suivre récemment le cycle des hautes études de développement économique (CHEDE), porté par le Ministère de l’Economie et des Finances, sur les grands enjeux de développement économique et de souveraineté de la France. D’un point de vue entreprise, CCEP produit et commercialise les marques de la Coca-Cola Company. Avec ses 2 500 collaborateurs et 5 usines en France, nos produits sont distribués à nos consommateurs dans près de 400 000 points de vente.
2- Vous avez rejoint fin 2023 le CNE en tant qu’administrateur à son 1er collège (Entreprises du secteur des biens de consommation et leurs fournisseurs): pourriez-vous nous expliquer ce qui mobilise Coca-Cola (au travers de l’ILEC) à supporter le CNE et ses actions ?
Je suis effectivement ravi de rejoindre le CNE en tant qu’administrateur. Merci au CNE et à l’ILEC pour leur confiance. L’enjeu étant de pouvoir continuer à promouvoir les actions du CNE, en lien avec la réalité des enjeux actuels des marques et des entreprises, et ce sur toute la chaine de valeur de l’emballage. Du sourcing, à l’éco-conception, à la production, en passant par la chaine logistique, tout en accélérant sur les enjeux critiques d’économie circulaire (recyclage et réemploi), en favorisant le dialogue entre les parties prenantes.
3- Pouvez-vous nous parler des initiatives de Coca-Cola au bénéfice du Juste Emballage cher au CNE ?
La vision de CCEP a toujours été de proposer des marques appréciées, conçues et fabriquées de manière durable. Nous sommes engagés pour le climat et investissons pour la réduction de 30% de nos émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 et visons de décarboner totalement nos activités d’ici 2040, sur l’ensemble de la chaine de valeur. Les emballages ont un rôle prépondérant à jouer puisqu’ils représentent 47% de nos émissions en France. Nos actions de réduction, recyclage et réemploi viennent servir cet enjeu, avec d’ores et déjà de très belles réalisations dont nous pouvons être fiers (-21% de PET en tonnage entre 2010 et 2020, substitution des films de regroupement par une attache carton pour nos canettes, développement des fontaines (vrac), une gamme 100% verre consignée en CHR, des expérimentations de réemploi dans 250 points de vente en grande distribution, etc.). L’année 2024 étant une année olympique, et pour la première fois de l’histoire de Jeux Olympiques et Paralympiques et pour répondre aux enjeux de transition écologique, Coca-Cola se réinvente : avec Paris 2024 nous changeons le modèle de distribution des boissons, en les proposant aux millions de spectateurs, dans des gobelets consignés et réemployés, pour un objectif zéro déchet et l’assurance que l’ensemble de nos contenants soient collectés, recyclés ou réutilisés.
4- Le CNE est à l’écoute de ses adhérents, il organise chaque année 3 groupes de travail en lien avec l’actualité ou en anticipation, quels sont les thèmes que le CNE pourrait investiguer et qui feraient sens pour Coca-Cola ?
Les défis de l’économie circulaire étant hautement stratégiques, continuer à investiguer les thèmes du recyclage et le réemploi me semblent important.
