1. Pouvez-vous nous présenter votre fonction et les activités de Carbon Maps en quelques mots ?
Carbon Maps développe une plateforme de « comptabilité environnementale » dédiée aux produits alimentaires et aux produits de grande consommation en générale. Pour faire simple, nous comptabilisons les impacts environnementaux (carbone, eau, etc.) pour tous les produits de nos clients : industriels, distributeurs ou acteurs du food service. Au sein de Carbon Maps, je suis Directeur Scientifique, c’est-à-dire que je m’occupe des méthodes, des données de référence et des algorithmes qui sont utilisés dans nos calculs. C’est un rôle passionnant mais c’est une lourde responsabilité.
2. Vous avez participé à la réunion ouverte à tous du CNE le 5 mars dernier ? Pouvez-vous nous donner les quelques points saillants à retenir de votre intervention sur l’emballage et le carbone ?
Mon intervention avait pour but de sensibiliser à l’émergence de cette « nouvelle comptabilité » environnementale, qui est très semblable à la comptabilité financière sauf que l’on compte des impacts au lieu de compter des euros. Mon message a été essentiellement de dire qu’il fallait désormais que toutes les entreprises s’intéressent sérieusement au sujet, comme elles s’intéressent aujourd’hui à la compta traditionnelle, car la maîtrise des coûts environnementaux va devenir rapidement un facteur de différenciation et de profitabilité pour les entreprises.
3. D’une manière globale, quels conseils donneriez-vous au CNE et à ses adhérents pour le pilotage des actions en vue d’un moindre impact environnemental du couple produit-emballage (notamment en regard des Gaz à effet de serre) ?
Je leur conseillerais déjà de travailler avec nous 😊 Mais plus concrètement, s’ils souhaitent réellement travailler la réduction des impacts GES (Gaz à Effet de Serre), je leur conseillerais de prendre le sujet « par le haut », c’est-à-dire d’en faire un enjeu de Direction Générale : pour être efficace, la réduction des impacts doit en effet être gérée au niveau « global ». Il faut à la fois engager les équipes opérationnelles RSE, achat, R&D et marketing afin de concevoir et de valoriser des produits « bas carbone ».