1-  Pouvez-vous nous présenter votre fonction chez Saint-Louis Sucre en quelques mots ?

La fonction de Product Manager est à la croisée des chemins entre marketing, production et ventes. Elle a la responsabilité du cycle de vie des produits de la conception à la fin de vie en passant par l’innovation, l’éco-conception, la production, la mise en marché, le suivi des performances commerciales, l’amélioration et bien d’autres étapes.

C’est une fonction passionnante qui permet d’avoir une vue d’ensemble et d’essayer de mettre en adéquation les possibilités techniques et les attentes du marché et des consommateurs autant sur le produit que sur l’emballage qui le contient.

C’est aussi une fonction exigeante qui demande de l’écoute, de l’analyse, de la rigueur et beaucoup d’adaptabilité.

J’ai la chance de la tenir au cœur d’une équipe soudée et attentive aux préoccupations, aux attentes et aux besoins de son marché.

2-  Vous êtes un participant actif aux divers groupes de travail du CNE

Que retenez-vous de cette expérience dans la production du document final ?

Ma participation aux différents groupes de travail du CNE m’a permis de découvrir la puissance de l’intelligence collective.

La mise en commun d’expertises et d’horizons très différents permet d’aborder les différentes problématiques avec plus d’exhaustivité sans pour autant prétendre appréhender les sujets dans leur entièreté.

C’est aussi l’occasion pour moi d’y découvrir de nombreux domaines liés à l’emballage que je ne connaissais pas.

 3-  Quels sont les messages clefs du dernier document « L’Emballage face aux mutations de la société » le lecteur doit-il retenir ?

Face aux grands changements de notre société (vieillissement de la population, changement de mode de consommation, etc.) le monde de l’emballage doit faire preuve d’une adaptabilité toujours plus grande en s’appuyant sur l’évolution des techniques et des modes de production.

Les défis à relever sont importants mais nous avons la chance de faire partie d’un écosystème résiliant et agile pour y répondre.

4-  Quels axes d’amélioration le CNE peut-il investiguer pour une intelligence collective encore plus poussée ?

Plus nous arriverons à partager nos différentes expertises, plus nos documents seront exhaustifs et pertinents.

J’ai assisté cette semaine à une conférence organisée par GS1 sur la gestion de la data. Le message que j’en ai gardé est que, pour pouvoir continuer à progresser sur les différents sujets du recyclage, du réemploi, de la traçabilité, il va nécessairement falloir que nous apprenions à plus partager, mettre en commun, standardiser.

Je pense que s’attacher à donner corps à ce message est un bel axe de progrès.